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Le mystère autour d'Étienne de la Boétie : un Gardien du Secret ?

Dernière mise à jour : 20 mai 2023


IMPORTANT


Avant d’exposer le travail de nos recherches nous souhaitons informer le lecteur d’une

particularité importante de cet article.


Les liens qui seront fait entre Étienne de la Boétie et l’univers des Gardiens du Secret reposent en grande partie sur la numérologie des Gardiens.


La numérologie est le liant principal des secrets de l’univers que nous documentons.


Certains chiffres et nombres reviennent si fréquemment dans les parties de jeu de rôle mais aussi dans les mesures, rites, légendes et dates de notre monde qu’il paraît improbable que leur importante proportion soit le fruit du hasard.


On attribue aux Gardiens du Secret le 7, le 12, le 27 et le 33.


On attribue aux Sans-Noms le 3, le 6 et le 9.


La question des origines, de l’importance et de la signification de cette numérologie fera l’objet d’un ou plusieurs articles passionnants et surprenants.


Nous révélons dans cet article les manifestations de cette numérologie dans la vie et les écrits de l’auteur.


Chers lecteurs, soyez attentifs !



AVANT PROPOS


Nous connaissons Étienne de la Boétie pour son Discours de la servitude volontaire, une œuvre humaniste du XVIème siècle, véritable pamphlet à l’égard de la tyrannie.


Le Discours met en lumière un paradoxe inquiétant : comment expliquer que les hommes, ayant une aspiration naturelle à la franchise, se plient sous le joug d’un seul et le servent volontairement ?


Ce problème résonne de manière étonnante avec les évènements qui poussèrent au Grand Exode.


Nous avons alors enquêté sur la vie d’Étienne de la Boétie.


Cet article est une entreprise de recherche, une tentative de déchiffrer les mystères et les symboles parsemant la vie de l’auteur.


Pourtant nous admettons que c’est une tâche impossible de proposer un document exhaustif et objectif sur un homme du XVIème siècle.


Aussi nous prions le lecteur d’indulgence quant au contenu du présent article.


Nous souhaitons également souligner que nous négligeons consciemment un aspect essentiel de la vie de Étienne de la Boétie, son amitié avec Montaigne.


En effet nous n’avons pas pu prendre le temps de lire le chapitre dédié dans Les Essais.

Aussi quand la lecture sera faite nous publierons un article complémentaire.


Nous tenons pour hypothèse que sa relation est une clé de compréhension de la relation entre Gardiens et Sans-Noms.


Nous vous souhaitons une bonne lecture.




POUR COMPRENDRE LE PERSONNAGE


Étienne de la Boétie naît le 01 novembre 1530 à Sarlat, d’une famille de magistrats importants.


Il est encore un jeune enfant de 10 ans quand il perd son père.


Il est recueilli par son oncle paternel Estienne, un prêtre cultivé qui l’élève et l’éduque.


Il lui transmet son amour des lettres et des valeurs antiques, et son intérêt pour le droit.


En grandissant il mène des études de lettres.


Au terme de ses humanités, vers 1550, le jeune homme a développé une passion pour la philologie*1 antique et a rédigé une majeure partie de son œuvre.


Puis, suivant les traces de son père, il étudie le droit et la philosophie à l’université d’Orléans, foyer important de la diffusion des pensées de l’humanisme et de la Réforme.


En 1554, alors âgé de 24 ans et licencié en droit civil, Étienne de la Boétie est admis en qualité de conseiller au Parlement de Bordeaux*2.


Dans le même temps, il épouse Marguerite de Carles, veuve depuis 2 ans de Jean d’Arsac, qui lui permettra de créer de nombreuses relations importantes, affirmant sa place au sein du Parlement.


En 1557, Michel de Montaigne entre au Parlement et rencontre La Boétie.


Montaigne nouera avec lui la plus solide amitié.


Incomparable à toutes les autres, il lui dédiera un chapitre des Essais : De l’amitié.


Puis en Décembre 1559 alors que l’auteur du Discours rencontre Michel de L’Hospital avec qui il nouera une autre relation forte, son mentor, professeur et ami, Anne du Bourg est brûlé pour hérésie.


Pendant les années qui suivent le jeune homme accumule les missions pour le Parlement, il y mène avec de l’Hospital une politique d’apaisement et de conciliation.


Enfin, en août 1553 l’état de la Boétie se dégrade subitement.


Alors en voyage vers les terres de son épouse, il est contraint par son mal de s’arrêter chez un proche.


Souffrant, il sollicite son ami Michel de Montaigne et son épouse à son chevet.


Il fait écrire son testament dans lequel il livre sa bibliothèque personnelle à son

« inthime frère et immuable amy ».


Finalement Montaigne écrira :


« Il rendit l’âme, sur les 3 heures du mercredi matin 18 d’août, l’an 1553, après avoir vécu 32 ans, sept mois et dix-sept jours »*3.



*1 Etude historique d’une langue par l’analyse critique des textes.

*2 Etienne de la Boétie est admis, alors qu’il n’a même pas l’âge requis.

Il est admis sur recommandation du roi.

*3 Extrait de la lettre de Michel de Montaigne à son père.




LA BOÉTIE ET SON RAPPORT AUX ANCIENS


Étienne de la Boétie était un jeune juriste humaniste pris de passion pour la poésie, la philosophie, la philologie antique et l’histoire.


Il naît dans un milieu lettré et baigne dans une philosophie de l’éducation qui place au centre de ses enseignements les textes philosophiques et mythologiques des auteurs latins et grecs, les Anciens.


Ceux-là, dont le qualificatif n’est pas sans rappeler celui des Umbariens, inspirent et forment l’esprit de la Boétie.


Il en apprend des idéaux de vertu, de droiture morale et de liberté.


Son rapport aux Anciens est très intime, si bien qu’il traduira, depuis les langues de l’antiquité, des poèmes, des pièces et des essais de Xénophon, Plutarque, d’Aristote et Virgile.


De la même façon, il puise tous ses exemples des écrits des Anciens pour soutenir sa propre thèse sur la servitude volontaire des peuples.




L'ŒUVRE


Les traces de l’oeuvre d’Étienne de la Boétie sont maigres.


On lui attribue des traductions de textes antiques, l’écriture de vingt-neuf sonnets de tradition latine ainsi que deux essais, lesquels sont le Discours de la Servitude Volontaire (ou le Contr’Un) et son Mémoire sur l’édit de janvier 1562.


Ces écrits empruntent un chemin sinueux depuis le testament d’Étienne de la Boétie qui les lègue à Montaigne jusqu’à leur première mise en commun dans la publication de La Boétie - Oeuvres Complètes par Paul Bonnefon en 1892.


Le Discours, nous rapporte Montaigne, aurait été écrit quand l’auteur avait 16 ou 18 ans, en 1546 ou 1548.


Pourtant on trouve des allusions et évènements qui semblent dénoter du reste de l’essai et qui paraissent hors de la portée du jeune homme, soit en dates car postérieurs à sa mort, soit en érudition.


Certains chercheurs et critiques, parmi lesquels on compte le Docteur Armaingaud, Pierre Villey et Sainte-Beuve, supposent que le Discours aurait été de quelques manières retouché a postériori par Montaigne lui-même.


Ce Discours a voyagé à travers l’histoire et on lui a attribué des portées toutes plus intéressées les unes que les autres.


Pour répondre une fois pour toute à la question de la portée du Discours : celui-ci, malgré son ton parfois un peu séditieux, n’a pas vocation à dresser le peuple contre un régime ou un tyran.


En effet, cet exercice semblant comme un pamphlet, respecte les règles et la dialectique scolaires pour essayer d'apporter une réponse méthodique au paradoxe de la servitude volontaire.


Toutefois, il est vrai que l’écrit prend une portée universelle qui vient interroger le phénomène par lequel le tyran, pourtant « un seul, non pas d’un Hercule ni d’un Samson, mais d’un seul hommeau »*4 se maintient et prospère, servi par un peuple auquel la Boétie attribue un attrait naturel pour la franchise, la liberté.


*4 Etienne de la Boétie, Discours de la servitude volontaire.




L'ÉPÎTRE


Saint-Beuve, un critique littéraire, fait, dans le tome 9 des Causeries du lundi écrit en 1853,la traduction d’une épitre que la Boétie dédie à son ami Montaigne et à M. de Bellot*5.


Dans cette pièce on découvre un jeune homme qui « Au premier signal des discordes et des déchirements civils, [est saisi] par l’horreur et le dégoût *6».


En effet c’est à cette époque que les conflits religieux commencent à embraser la France*7.


La Boétie vient alerter ses amis et les avertir de son désir ardent de quitter la France pour l’Amérique, où il sera loin du désordre politique et de l’instabilité sociale qui ébranlent le pays.


Cette lettre, d’une façon tout à fait extraordinaire, entre en résonance avec l’agitation qui aurait pu prendre n’importe quel enfant des planètes soeurs lors des premières offensives des Zérissiens.


Cette résonance s’explique d’abord par des termes ambigus, ceux-là que l’on admet volontiers être employés autant par un exilé des conflits religieux du XVIe siècle que par un Migrant exilé du système Lumérien il y a trois millions d’années.


Puis, l’impression que cette lettre parle, en effet, du Grand Exode se renforce, car les sentiments dont Étienne de la Boétie témoigne sont ceux que la Genèse évoque.


Il est bon de rappeler que l’épître est une traduction et donc que la formulation et le vocabulaire ne sont pas choisis au hasard.


Pour éclairer le lecteur nous proposons une version commentée de l’épître, ci-après :



UN DEUXIEME SENS DE LECTURE


« Montaigne […] et toi Bellot, ô mes amis […] quels sont vos desseins, vos projets […] pour ces temps de misère ? »


D’abord Étienne de la Boétie interroge ses compagnons sur leurs sentiments, puis il va leur exposer le sien.


Il les avertit que son intention est « de fuir sur des vaisseaux, sur des coursiers, n’importe où, n’importe comment ».


L’auteur utilise un vocabulaire qui peut désigner tant la mer que l’espace vers lequel les colons ont fui depuis les planètes sœurs.


Puis l’auteur écrit une phrase toute empreinte de poésie et pleine de mystère. Dans celle-ci il parle de l’Amérique et de « ces dieux semblant[…] leur conseiller la fuite ».


Les termes qu’il utilise : « continents nouveaux », « hardis navigateurs »,« l’Océan » et « un autre soleil et d’autres terres » font penser à la découverte de planètes nouvelles dans un espace autrement plus grand, c’est à dire celui du vide spatial.


De plus Sainte-Beuve traduit « les dieux » et non pas Dieu ou cieux, cela laisse penser qu’ Étienne aurait pu se référer à d’autres puissances divines que celle de sa religion, peut-être pensait-t-il à des entités bien plus vieilles…


« Il est à croire, puisqu’ils voulaient perdre notre Europe et la remettre en friche par les dissensions et par les guerres, que les dieux, dans leur indulgence, préparaient un asile aux peuples fugitifs ».


Hormis le lien clair entre les Migrants et les « peuples fugitifs » de l’Europe, on s’interroge sur le sujet sur lequel « ils » est porté.


Sont-ce des « dieux », et alors la destruction des planètes seraient de Leurs volontés, ou bien sont-ce des Zérissiens corrompus dont la Boétie parle ?


Puis l’auteur décrit l’Amérique comme la planète terre a pu apparaître aux premiers colons : « un monde vierge, humide encore ».


Par ailleurs il dénonce le sort « de quelques races errantes » qui aurait péri à l’arrivée des colons.


Un parallèle peut être fait entre l’arrivée des Migrants sur terre qui causa la disparition des Hommes de Néandertal et l’arrivée des colons européens aux Amériques qui bouscula les défenses biologiques des natifs, causant un génocide bactérien.


Finalement l’auteur se dit lui-même être un « colon obscur ».



LES SENTIMENTS DE LA GENESE


« Dites, voyez : qu’y a-t-il, en effet, de mieux à faire, si toutefois on le peut encore ? Certes, l’extrémité est cruelle et le cœur m’en saigne ; mais j’en ai pris mon parti de dire un long, un éternel adieu à cette terre natale…»


Les derniers mots rappellent la nécessité que les peuples du système Lumérien ont eu de quitter leurs « terres natales ».


En mettant en parallèle l’extrait avec le chapitre 10 de la Genèse, on peut comprendre qu’ Étienne de la Boétie partageait la pensée des « Gardiens [qui] se dirent qu’ils n’avaient pas [d’autres] choix »*8 que de fuir Umbar plutôt que d’y rester pour tenter de la sauver, en vain.


Un autre extrait de l’épître fait écho à un passage de la Genèse des Gardiens :


« Mais, quel que soit le lieu qui m’accueille […] jamais je ne pourrai arracher de mon cœur le désastre de la patrie; partout elle me suivra,je reverrai son image abattue et désolée », cette image qui partout suivra Étienne semble comme « les stigmates »*9 de « La Tristesse que ressenti la Planète [persista] à travers les Âges»*10.


*5 Jehan de Bellot était un conseillé du roi au parlement de Bordeaux, Gironde (33).

On écrivait aussi « Belloc » mais en réalitéson nom était Dutreuil ou Dutreuilh,

Belot était le nom d’une terre auquelil était attaché.

*6 Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. IX, (3e éd.). 1869, p 140-161.

*7 De 1517 à 1560 les tensions entre catholiques et protestants donnent lieu à

des guerres et à des réformes discriminantes.

*8 Site internet des Gardiens du Secret, La Genèse: Au commencement, chap. X.

*9 Ibid

*10 Ibid



ONOMASTIQUE


Le nom et le prénom de l’auteur sont chargés de significations multiples et résonnent d’autant de façons avec l’univers des Gardiens du Secret.


L’étymologie de Étienne (ou Estienne) ne semble pas éclairer grand-chose.


C’est un prénom correspondant à Stéphane, lui-même issu du substantif grec Stéphanos signifiant « couronne ».


Si le lecteur y voit une interprétation possible nous espérons qu’il commentera pour compléter l’article.


Le Saint Étienne fait référence à de nombreux saints catholiques et orthodoxes célébrés dans l’Église, mais celui que l’histoire biblique a retenu est le Saint-Étienne le plus ancien de tous.


Il est le premier des sept premiers diacres*11, un évangéliste mais aussi le premier martyr*12 du christianisme.


Étienne serait mort vers l’an 33 et est fêté en Orient le 27 Décembre.


De nombreux Étienne, Estienne et autres Stephanus ont traversé les âges en tant que religieux importants, écrivains (notamment Étienne de Byzance) et souverains de tous horizons.


L’origine du nom de la Boétie prend deux racines possibles différentes dont on ne sait pas encore départager laquelle est la vraie.


L’une explique le nom par l’étymologie du mot Boétie, l’autre propose une provenance du nom comme une transformation de celui des ancêtres d’ Étienne.


La première explication, qui semble la plus intéressante au vu de ses nombreux liens avec l’univers symbolique des Gardiens, propose que La Boétie provienne de Boet, une transformation du mot Boèce, ou en latin boethius.


Prenons une seconde, avant d’examiner le terme latin, pour souligner l’existence d’Anicius Manlius Severinus Boethius, philosophe et homme politique latin du Vème et VIème siècle, dont l’histoire et les ouvrages peuvent faire, et feront, à eux seuls, l’objet d’un article fort intéressant.


Revenons au terme boethius ; celui-ci désigne le « commis aux écritures »*13 ou autant dire, le scribe.


Ce terme n’est pas anodin et témoigne d’un lien fort avec le présent auteur des livres des Chants Divins.


En poursuivant la recherche étymologique du terme Boet on remonte jusqu’à son étymologie grecque, dans laquelle βοηθός voithós est un nom commun, et où il signifie

« l’assistant ».


En grec ancien βοηθός boêthós, est un adjectif, contraction de βοή, boê (« cri ») et de θοός, thoós (« courant, rapide »), littéralement « rapide [à répondre] au cri de bataille, aux appels à l'aide », c’est l’assistant, l’aidant, le secourable.


Boet c’est celui qui vient au secours, à l’aide.


La deuxième explication nous vient de M.


L’ abbé Audierne selon qui ce serait le père d’Étienne de la Boétie, Antoine de la Boétie, qui a lui-même fixé son nom comme tel.


Antoine, provenant d’une ancienne lignée de bourgeois marchands de Sarlat, a hérité de la maison de campagne de Raymond Boyt, son père.


Ce lieu, Antoine en a transformé le nom ; de Boyt, qui en patois prend la forme de Boytio, Boytia et La Boytia.


Ainsi le père d’Étienne s’est fait appeler sieur de La Boytie, transformé en La Boëtie, dans son intention de s’anoblir.*14


Il est amusant de mettre en parallèle un évènement relatif à la maison de la Boétie à Sarlat et les évènements qui survinrent quand Chantant fit fi de l’interdiction d’user de la Parole.


Les Ligueurs, la veille de la Saint-Jean (23/06/1590), s'étaient emparés, par trahison, de Sarlat.


Le lendemain, les habitants, respectant le dimanche et la fête du jour, les laissèrent tranquilles ; mais, le surlendemain, ils les expulsèrent en leur rendant toutefois leurs armes, pour leur prouver que la force n'exclut pas toujours la modération.


En délivrant ainsi leur ville, ils sauvèrent en même temps le château de La Boytie, que les Ligueurs voulaient démolir. »*15


Pour terminer sur l’onomastique d’Étienne de la Boétie nous prêtons les mots de M. L’ abbé Audierne, qui décrit les armoiries de la maison La Boétie :


« Ces armes, qu'on n'avait pas retrouvées jusqu'à ce jour, offrent une colombe s'abaissant sur une coupe".


Pour faire allusion, sans doute, au nom Boyt ou Boytie.


Elles sont représentées seulement au trait sur l'acte de 1650.


L'écu porte d'azur, chargé d'une colombe d'argent, abaissant son vol sur une coupe d'or au chef de sable, chargé de trois annelets d'argent. Bonnet magistral avec ses lambrequins.


L’oiseau, comme un vaisseau, fonce vers la coupe.





*11 Le diacre est, dans les Eglises catholiques et

pour mission d’assister le dirigeant d’une église locale.

À l’origine les diacres étaient les assistants des apôtres dans la gestion des

biens et des repas communs de l’Église naissante.

Selon les Actes des Apôtres (Nouveau Testament) les Douze ont d’abord fait élire

les sept premiers diacres, ceux-ci étant les plus réputés et les plus sages

des fidèles de Jésus.

*12 Le martyr est celui qui, en dépit des supplices qui lui sont infligés pour le faire

renoncer à sa foi, refuse d’abjurer. Il est un exemple à suivre et révèle les valeurs

considérées comme importantes par la société catholique, à un moment donné.

*13 Dictionnaire latin français, Félix Gaffiot. 1934

*14 M. L’abbé Audierne, Un mot sur La Boëtie: sa famille, et la prononciation de

son nom pendant mon court séjour dans sa ville natale. 1875

*15 Ibid




FAMILLE ET AMITIÉS


Étienne de la Boétie est entouré de bourgeois et d’intellectuels dès son plus jeune âge, ces fréquentations expliquent en partie le développement précoce et génial de son style d’écriture et de sa qualité d’orateur.


La famille d’Étienne est ancienne et on recense parmi ses ancêtres des noms familiers à la mythologie des Gardiens.


Du côté paternel : son père Antoine, sa grand-mère Hélène.


Du côté maternel : sa mère Philippe, son arrière arrière grand-père Alexandre.


Étienne a également deux sœurs dont nous ne parvenons pas à trouver de traces.


Il semblerait que l’une des deux se soit appelée Anne.


Les noms des amis de la Boétie résonnent encore aujourd’hui dans la littérature et dans le droit.


On cite évidemment Michel de Montaigne (né 27 mois après Etienne) mais aussi Michel de L’Hospital et Anne du Bourg.


Ce dernier a été pour d’Étienne de la Boétie un professeur, un mentor et un ami.


Quand il est exécuté au Noël 1559, le jeune homme de 29 ans perd sa boussole.


C’est peu de temps après qu’il écrira l’épître.


Dans les milieux intellectuels il est facile de tendre des liens et d’arriver à tisser une toile, un réseau aussi complet qu’intriguant.




AUTRE FAIT INTÉRESSANT


Nous soulignons un autre fait intéressant en lien avec Étienne de la Boétie.


Il existe la « Rue La Boétie », située dans le 8ème arrondissement de Paris, commençant au 33 rue d’Astorg.


Cette rue, premièrement appelée « Rue d’Angoulême », est par un autre fait historique assez amusante : la largeur de la rue fut fixée à 10 mètres, le 27 Décembre 1803 (ou en calendrier républicain français le 6 nivôsean XII).




CONCLUSION, SYNTHÈSE ET HYPOTHÈSE



Étienne de la Boétie est né en 1530 et mort en 1563, il était un jeune juriste humaniste pris de passion par l’histoire, la poésie, la philosophie et la philologie antique des Anciens.


Il vécut toute sa vie dans un contexte de tensions politiques et religieuses.


Pourtant ses amis, humanistes naissants et riches de savoirs, l’ont porté jusqu’à la fin.


Ainsi son expertise, son enthousiasme et ses liens lui ont permis d’écrire un discours encore lu de nos jours.


Il écrit aussi une lettre fort mystérieuse, comme ayant une autre portée.


Son nom n’a rien d’anodin, sa famille non plus.


Sa vie regorge de symboles et de coïncidences extraordinaires.


On peut supposer qu’Étienne de la Boétie portait un intérêt particulier à la mythologie d’Umbar.


Nous laissons le soin au lecteur de juger par lui-même notre théorie :


« Étienne de la Boétie descendrait d’une famille Zérissienne, son œuvre raconterait l’histoire de sa famille ».


Ses écrits seraient une manière de faire parvenir une histoire.


Un récit affranchi de la tyrannie de l’espace et du temps.


Nous remercions le lecteur d’avoir pris le temps de lire.




Nos sources :

- Etienne de la Boétie, Discours de la servitude volontaire, présentation par

Simon Goyard Fabre, dossier par Raphaël Ehrsam : ISBN : 978-2-0813-7501-7

- Les Essais, Montaigne - Article l’esprit du pays, Etienne de la Boétie, un illustre Périgourdin

https://espritdepays.com/dordogne/des-hommes/etienne-de-la-boetie-un-illustre-perigourdin#note9 - M. L’abbé Audierne, Un mot sur La Boétie : sa famille, et la prononciation de

son nom, pendant mon court séjour dans sa ville natale. 1875


- Critique littéraire par Sainte-Beuve dans les Causeries du lundi, t. IX, (3e éd.). 1869,

p140-161.


- Arbre généalogique de Jehan de Bellot


- Maison de La Boétie


- Critique littéraire par Paul Bonnefon des œuvres de la Boétie

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_Boétie_-_


- Extraits du site internet des Gardiens du Secret













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